Le panier de pommes

À vous, à nous de jouer. 100 mots, pas un de plus !


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Jean Paul :

Protégé par sa minuscule feuille de vigne, c’est Adam.
Au quotidien, il est épuisant.
Maniaque, il s'accroche à ses habitudes, ses rituels, le moindre changement le perturbe.
Elle c’est La Femme, l’unique, dans ce jardin aux allures de petite maison dans la prairie, elle s’em… un peu, tout est trop parfait.
Un peu de transgression, un peu de changement lui ferait du bien
Moi je suis le serpent et je vais mettre fin à cette belle harmonie.
J’ai déposé sur le passage de la belle  un panier de pommes.
La suite, vous la connaissez.

*****

Lix :

Ma pomme, c'est moa-oa-oa ! Me voilà en équilibre en haut d'une échelle à chanter à tue-tête les paroles du Maurice en déposant le produit de ma cueillette dans un panier tressé. Hum... l'orage gronde, chanté-je si faux ? Mais oui ! Ce n'est pas nouveau ! Je sors un feutre noir de ma poche, dessine sur chaque fruit un visage différent en autant de personnages que je suis capable d'endosser. Les éclairs s’affrontent, je tressaille, je ris, très fort, je pleure, jette les fruits violemment, très loin. Ma pomme... non ! mes pommes ! c'est moa-oa-oa !

*****

Jean Paul :


Les premiers froids arrivant, la récolte était rentrée.
Une fête se préparait.
Serguei, peu intéressé, partit au marché noir son panier de pommes sous le bras.
Affaire faite, il resta en ville, dilapidant au bistro son maigre pécule.
Le cerveau embrumé, il regagna le domaine où s'était déroulé un beau festin russe.
Les ouvriers étaient repartis titubants, sauf Levan, un homme séduisant au visage harmonieux. Irina lui sourit. Il s’approcha d’elle, l’enlaça.
Serguei comprit son infortune et courut vers le bâtiment un “Tokarev” à la main.
Deux claquements sourds déchirèrent alors la brume naissante du matin.

Protégé par sa minuscule feuille de vigne, c’est Adam.
Au quotidien, il est épuisant.
Maniaque, il s'accroche à ses habitudes, ses rituels, le moindre changement le perturbe.
Elle c’est La Femme, l’unique, dans ce jardin aux allures de petite maison dans la prairie, elle s’em… un peu, tout est trop parfait.
Un peu de transgression, un peu de changement lui ferait du bien
Moi je suis le serpent et je vais mettre fin à cette belle harmonie.
J’ai déposé sur le passage de la belle  un panier de pommes.
La suite, vous la connaissez.

Ha ha, oui... et dire que ce sujet ne m'avait même pas traversé l'esprit !

Ma pomme, c'est moa-oa-oa ! Me voilà en équilibre en haut d'une échelle à chanter à tue-tête les paroles du Maurice en déposant le produit de ma cueillette dans un panier tressé. Hum... l'orage gronde, chanté-je si faux ? Mais oui ! Ce n'est pas nouveau ! Je sors un feutre noir de ma poche, dessine sur chaque fruit un visage différent en autant de personnages que je suis capable d'endosser. Les éclairs s’affrontent, je tressaille, je ris, très fort, je pleure, jette les fruits violemment, très loin. Ma pomme... non ! mes pommes ! c'est moa-oa-oa !

Les premiers froids arrivant, la récolte était rentrée.
Une fête se préparait.
Serguei, peu intéressé, partit au marché noir son panier de pommes sous le bras.
Affaire faite, il resta en ville, dilapidant au bistro son maigre pécule.
Le cerveau embrumé, il regagna le domaine où s'était déroulé un beau festin russe.
Les ouvriers étaient repartis titubants, sauf Levan, un homme séduisant au visage harmonieux. Irina lui sourit. Il s’approcha d’elle, l’enlaça.
Serguei comprit son infortune et courut vers le bâtiment un “Tokarev” à la main.
Deux claquements sourds déchirèrent alors la brume naissante du matin.

Oula, oula ! Mais où avais je les yeux? J’ ai raté tout ça ! …

A lix: dorénavant, on saura qui appeler, quand les plantes auront soif! / Au Paulo : bien vu , pour la pomme ... d’ Adam…

La femme de l'intendant ! Belle drabblisation,  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] !

Bien vu, pas facile de concentrer.