En terrasse sous la pluie

À vous, à nous de jouer. 100 mots, pas un de plus !

Le compteur de mots :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

**********
Titi :

On était bien, avec nos diabolo-orgeats. Ça nous faisait marrer, ce hasard : on venait de se rencontrer et on découvrait qu’on ne buvait que des diabolo-orgeats. Bref, on était bien, sous ce soleil, que des gens heureux en terrasse, et moi un air dans la tête… du Brassens, une mélodie sympa. Et puis les paroles viennent. « Parlez-moi de la pluie et non-pas du beau temps, le beau temps me dégoûte et m’ fait grincer les dents »…En deux minutes, changement de météo : petits nuages, gros nuages, trois gouttes et puis… pluie battante. Con de Georges  !

**********

Lix :

Pitikling pitikling pitikling. J'écoute et regarde battre la pluie sur la barre d'acier de la promenade. Nous sommes là, en terrasse du casino d'une petite station balnéaire, les mots en suspension entre le gris du ciel et celui de la Manche. D'épars nuages orangers sur le point d'amerrir laissent deviner le coucher d'un soleil discret. Les clients ont quitté les lieux dans un brouhaha de parapluies, la plage, indifférente, attend la montante. Mon homme remet en place une mèche de mes cheveux, les gouttes tombent sur ma pêche melba, quelle paix. Pitikling pitikling pitikling.

**********

Fid-ho :

Le barman s'ennuie, observant l'homme au regard triste, parmi ses papiers, dans un recoin du café : il squatte le bistro
depuis le début de l'été...

“Vl'à les nuages !”, pense le serveur désabusé ... Le tonnerre gronde, le vacarme s'amplifie, quand surgit une bande joyeuse dans la véranda. Bientôt servis, ça rit de tout et de rien, surtout des passants pressés sous le poids des grêlons...                                                                                            
Soudain, l'écrivaillon taciturne crie !  
Les jeunes n'ont rien vu...                
Le camion a déjà fracassé les vitres. Il git, renversé sur les corps écrasés.  
Seule, une roue tourne, dans un grincement sinistre...

**********

Dolo :

Après un repas copieux à Beau Rivage, nous marchons le long du halage. Sur le chemin caillouteux, nous suivons la trace des mariniers qui, autrefois, tiraient les gabares à la force de leurs chevaux. Nous profitons, en silence, du dernier jour de nos vacances, mais le cœur aussi lourd que les nuages qui s'étirent dans le ciel. Malgré le temps incertain, nous poursuivons notre promenade. Quelques gouttes caressent notre peau. Nous revenons alors à grands pas au restaurant. À la terrasse, nous regardons la pluie tomber, sans un mot, puis nous nous mettons à danser, enlacés pour l'éternité.

**********

On était bien, avec nos diabolo-orgeats. Ça nous faisait marrer, ce hasard : on venait de se rencontrer et on découvrait qu’on ne buvait que des diabolo-orgeats. Bref, on était bien, sous ce soleil, que des gens heureux en terrasse, et moi un air dans la tête… du Brassens, une mélodie sympa. Et puis les paroles viennent. « Parlez-moi de la pluie et non-pas du beau temps, le beau temps me dégoûte et m’ fait grincer les dents »…En deux minutes, changement de météo : petits nuages, gros nuages, trois gouttes et puis… pluie battante. Con de Georges !

Pitikling pitikling pitikling. J'écoute et regarde battre la pluie sur la barre d'acier de la promenade. Nous sommes là, en terrasse du casino d'une petite station balnéaire, les mots en suspension entre le gris du ciel et celui de la Manche. D'épars nuages orangers sur le point d'amerrir laissent deviner le coucher d'un soleil discret. Les clients ont quitté les lieux dans un brouhaha de parapluies, la plage, indifférente, attend la montante. Mon homme remet en place une mèche de mes cheveux, les gouttes tombent sur ma pêche melba, quelle paix. Pitikling pitikling pitikling.

102 mots !  Désolée, j'en ai déjà supprimé un tas!

Le barman s'ennuie, observant l'homme au regard triste, parmi ses papiers, dans un recoin du café: la région l'inspire depuis le début de l'été...                                         

“ Vl'à les nuages !”, pense le serveur désabusé ... Le tonnerre gronde, le vacarme s'amplifie, quand surgit une bande joyeuse dans la véranda. Bientôt servis, ça rit de tout et de rien, surtout des passants pressés sous le poids des grêlons...                                                                                            
Soudain, l'écrivaillon taciturne crie!  
Les jeunes n'ont rien vu...                
Le camion a déjà fracassé les vitres. Il git, renversé sur les corps écrasés.  
Seule, une roue tourne, dans un grincement sinistre...

Il a plu aujourd'hui par chez nous donc voilà du temps à écrire (ou pas)...

Après un repas copieux à Beau Rivage, nous marchons le long du halage. Sur le chemin caillouteux, nous suivons la trace des mariniers qui, autrefois, tiraient les gabares à la force de leurs chevaux. Nous profitons, en silence, du dernier jour de nos vacances, mais le cœur aussi lourd que les nuages qui s'étirent dans le ciel. Malgré le temps incertain, nous poursuivons notre promenade. Quelques gouttes caressent notre peau. Nous revenons alors à grands pas au restaurant. À la terrasse, nous regardons la pluie tomber, sans un mot, puis nous nous mettons à danser, enlacés pour l'éternité.

Quelle diversité dans ces drabbles, je dois avouer que celui de Fid-ho m'a "calmée".

Lix a écrit:Quelle diversité dans ces drabbles, je dois avouer que celui de Fid-ho m'a "calmée".

Le souvenir de l'attentat de Nice  m'a inspirée . Dans ce drabble, il s'agit probablement d'un accident, mais j'ai essayé de rendre le contraste entre l'insouciance et la tragédie ...Je ne sais pas si j'y suis arrivée...  ...

Ah ben plutôt bien vous y êtes arrivée.

Bien d’accord avec Lix.

[quote="Lix"]Ah ben plutôt bien vous y êtes arrivée.[/Merci Nina! Est ce possible de changer » la région l’inspire… » par « Il squatte le bistro… »…..Sinon, tant pis! Je sais que c’est pas facile pour vous, avec le mobile .

C'est fait m'dame !