Tomber la chemise

À vous, à nous de jouer. 100 mots, pas un de plus !

Le compteur de mots :
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Dolo :

Fini le « gagne-petit », elle a enfin trouvé un job. Dans le hall d'accueil, elle attend. Un homme, à l'allure étrange, la fait entrer dans une pièce où d'autres femmes s'affairent. Après quelques recommandations des « faire et ne pas faire », elle se met au travail. Une première chemise se présente à elle, l'attire vers elle délicatement. Un peu maladroite, elle se sent. Un papillon attend son envol. D'un petit geste, elle l'aide. Dernières caresses. Si aucune aspérité ne glisse sur ses doigts, elle l'ouvre et laisse tomber l'inutile dans le baril.

*****

Pehache :

Trois mecs. Des costauds. La trentaine. Sûrs d’eux. Qui m’attendaient.
Et moi... Moi, dans le rôle de la victime. Un rôle qui ne me convenait pas du tout.
Mais voilà, c’est une chose à laquelle il faut s’attendre dans notre partie. Les risques du métier, en quelque sorte.
Là, ça promettait d’être long. Et douloureux.
L’un des trois s’est avancé, a ôté sa veste, puis sa chemise. Muscles fins, saillants, un adepte des arts martiaux.
Il a couiné, d’une voix de fausset : « qu’est-ce t’attends pour tomber la chemise, pédale ? »
Ample chemise. Colt sur les reins. Pan ! Pan ! Pan !

Hello,
Un essai :

Fini le « gagne-petit », elle a enfin trouvé un job. Dans le hall d'accueil, elle attend. Un homme, à l'allure étrange, la fait entrer dans une pièce où d'autres femmes s'affairent. Après quelques recommandations des « faire et ne pas faire », elle se met au travail. Une première chemise se présente à elle, l'attire vers elle délicatement. Un peu maladroite, elle se sent. Un papillon attend son envol. D'un petit geste, elle l'aide. Dernières caresses. Si aucune aspérité ne glisse sur ses doigts, elle l'ouvre et laisse tomber l'inutile dans le baril.

Dolo ? Suis un peu perdue, c'est quoi l'inutile qui tomberait dans le baril ?

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Ah, pas nette mon affaire !
Eh bien, déjà de quelle chemise parle-t-on ? Pas celle d'un homme, mais une chemise dans laquelle l'on range des papiers. Et l'inutile, c'est ce que ne sert à rien, qui ne donne pas d'infos. Hum, suis-je claire ou pas ?

L'explication a été bienvenue. Bien joué!

J'avais pas envisagé la chemise en tant que pochette :-)

Aaaahhh Ouiiii, ça existe ce boulot, où on regarde ce que les clients ont laissé dans des pochettes? En tous cas, c’est fouillu comme recherche!

J'avoue que j'ai eu du mal à comprendre, et même avec les explications, tout n'est pas clair... Le papillon ?

Fid-ho LAKHA a écrit:Aaaahhh Ouiiii, ça existe ce boulot, où on regarde ce que les clients ont laissé dans des pochettes? En tous cas, c’est fouillu comme recherche!

Oui cela existe de trier le contenu des chemises et de jeter l'inutile quand les documents sont numérisés. Je l'ai fait en fin de carrière (d'où l'inspiration), mais ne me souvient plus du nom du client (l'on s'en fout).

Titi a écrit:J'avoue que j'ai eu du mal à comprendre, et même avec les explications, tout n'est pas clair... Le papillon ?

Ah mince pour les explications aussi floues que le texte en lui-même !

Le papillon : c'est une feuille volante ajoutée au dossier par une agrafe ou autre.
Pour les élections par exemple, l'on dit bien qu'un candidat se présente en papillon, seul sur sa liste. Ou j'invente

Lix a écrit:J'avais pas envisagé la chemise en tant que pochette :-)

C'est un peu normal vu la tournure du texte (volontaire évidemment)...

Jean Paul a écrit:L'explication a été bienvenue. Bien joué!

Merci et belle soirée !

Ok, merci ! Je ne connaissais pas celle du candidat qui se présente en papillon, c’est très poétique !

Trois mecs. Des costauds. La trentaine. Sûrs d’eux. Qui m’attendaient.
Et moi... Moi, dans le rôle de la victime. Un rôle qui ne me convenait pas du tout.
Mais voilà, c’est une chose à laquelle il faut s’attendre dans notre partie. Les risques du métier, en quelque sorte.
Là, ça promettait d’être long. Et douloureux.
L’un des trois s’est avancé, a ôté sa veste, puis sa chemise. Muscles fins, saillants, un adepte des arts martiaux.
Il a couiné, d’une voix de fausset:« qu’est-ce t’attends pour tomber la chemise, pédale ? »
Ample chemise. Colt sur les reins. Pan! Pan! Pan!

Pehache et son goût pour "brouiller les pistes"

Titi a écrit:Ok, merci ! Je ne connaissais pas celle du candidat qui se présente en papillon, c’est très poétique !

Idem! En tous cas, merci pour ces infos, Dolo! Vous nous avez bien eus avec votre chemise mystère !

pehache a écrit:Trois mecs. Des costauds. La trentaine. Sûrs d’eux. Qui m’attendaient.
Et moi... Moi, dans le rôle de la victime. Un rôle qui ne me convenait pas du tout.
Mais voilà, c’est une chose à laquelle il faut s’attendre dans notre partie. Les risques du métier, en quelque sorte.
Là, ça promettait d’être long. Et douloureux.
L’un des trois s’est avancé, a ôté sa veste, puis sa chemise. Muscles fins, saillants, un adepte des arts martiaux.
Il a couiné, d’une voix de fausset:« qu’est-ce t’attends pour tomber la chemise, pédale ? »
Ample chemise. Colt sur les reins. Pan! Pan! Pan!

Ah ben voilà un autre type de chemise! Celle là c’est pour le camouflage! Et Pan!

du coup j'ai cherché l'expression "tomber la veste". bon je savais qu'on tombe la veste en raison de la chaleur mais j'ai découvert que dans son sens figuré ça signifie se préparer à un combat

Par mégarde il avait baissé sa garde et tombé le masque. Quand les écailles lui tombèrent des yeux il tenta de reprendre contenance mais peine perdue, j’étais là, comme un cheveu tombé sur la soupe. En un instant je compris à quel point il nous avait bernés, lui, dont une nonne aurait pu tomber amoureuse tant il se donnait une gueule d’ange ! J’avoue être tombée de haut et sur le cul. La nuit tomba en même temps que la neige et son plan à l’eau. Je tombai la chemise, il était temps de régler les comptes.

Que de tombes !

hum, je trouve aussi, suis tombée dans l'excès :-)

Lix a écrit:Par mégarde il avait baissé sa garde et tombé le masque. Quand les écailles lui tombèrent des yeux il tenta de reprendre contenance mais peine perdue, j’étais là, comme un cheveu tombé sur la soupe. En un instant je compris à quel point il nous avait bernés, lui, dont une nonne aurait pu tomber amoureuse tant il se donnait une gueule d’ange ! J’avoue être tombée de haut et sur le cul. La nuit tomba en même temps que la neige et son plan à l’eau. Je tombai la chemise, il était temps de régler les comptes.

Des écailles et de la soupe! Ça sent le poisson! Habile façon de ménager le suspense, avant l’affrontement !