Il sortit à heures...

Il sortit à cinq heures. Sous la marquise, il soupira, d’aise et d’impatience.
Paris s’éveillait. Lui n’allait pas se coucher de sitôt.
Pas d’à nous deux Paris, ce matin ! Qu’il aille se faire voir, Paris !
Ce matin-là, le monde pouvait attendre. Mathilde pouvait attendre. 

Je veux bien me "coller" si cela ne vous gène pas.

A l’heure du laitier, sans en aviser quiconque,
il quittait Paname, cette ville hostile et prétentieuse.
RER B et auto stop sortie Montrouge, la journée s’annonçait longue et incertaine.
Alors qu’il se dirigeait vers la porte d’Orléans, une pensée tenace et lancinante l'obsédait:
“Pourquoi donc Mathilde était- elle revenue?”

J'aimerais bien connaître la suite, ça me paraît joliment parti, vous faites un duo  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ?

Je récap' (je me permets :-)


Il sortit à cinq heures. Sous la marquise, il soupira, d’aise et d’impatience.
Paris s’éveillait. Lui n’allait pas se coucher de sitôt.
Pas d’à nous deux Paris, ce matin ! Qu’il aille se faire voir, Paris !
Ce matin-là, le monde pouvait attendre. Mathilde pouvait attendre. 

A l’heure du laitier, sans en aviser quiconque,
il quittait Paname, cette ville hostile et prétentieuse.
RER B et auto stop sortie Montrouge, la journée s’annonçait longue et incertaine.
Alors qu’il se dirigeait vers la porte d’Orléans, une pensée tenace et lancinante l'obsédait:
“Pourquoi donc Mathilde était- elle revenue ?"

Pour ma part, j'étais parti sur un plus grand partage.
Et Jean Paul, penche-t-il pour le duo ?

Plus on est de fous...

Je passais par là, par hasard :Cette ponte nocturne conviendrait elle pour la suite?

Mathilde, Mathilde, cette brune aux seins lourds, aux tétons agressifs et au déhancher propre à vous damner le plus saint des saints!  
La garce l'avait planté, un matin plus morne que celui-ci, où le gris de gris s'écrasait sur le pavé glissant, où le béton s'auréolait de quelques levés-tôt, pourchassés par les doigts du froid aux ongles griffus et violacés...                                            
“Pourquoi donc, Mathilde était-elle revenue ?”

J'ai eu peur, en vous lisant. Etre attaqué par des "tétons agressifs" ça fout vachement la trouille!

pehache a écrit:J'ai eu peur, en vous lisant. Etre attaqué par des "tétons agressifs" ça fout vachement la trouille!

Ah ah ah ! C’est l’arme fatale!

Qui prend la suite? Lix, Titi, Dolo, Viktor…? Et Phil pourrait prendre le train en route, au retour de ses vendanges ?! Ça ferait une histoire avec une mosaïque de styles, un spécimen «  multi- Pass »…

ah là, le coup des tétons agressifs, ça rigole pas !

Il sortit à cinq heures. Sous la marquise, il soupira, d’aise et d’impatience.
Paris s’éveillait. Lui n’allait pas se coucher de sitôt.
Pas d’à nous deux Paris, ce matin ! Qu’il aille se faire voir, Paris !
Ce matin-là, le monde pouvait attendre. Mathilde pouvait attendre.

A l’heure du laitier, sans en aviser quiconque,
il quittait Paname, cette ville hostile et prétentieuse.
RER B et auto stop sortie Montrouge, la journée s’annonçait longue et incertaine.
Alors qu’il se dirigeait vers la porte d’Orléans, une pensée tenace et lancinante l'obsédait :
“Pourquoi donc Mathilde était- elle revenue ?"

Mathilde, Mathilde, cette brune aux seins lourds, aux tétons agressifs et au déhancher propre à vous damner le plus saint des saints !
La garce l'avait planté, un matin plus morne que celui-ci, où le gris de gris s'écrasait sur le pavé glissant, où le béton s'auréolait de quelques levés-tôt, pourchassés par les doigts du froid aux ongles griffus et violacés...
“Pourquoi donc, Mathilde était-elle revenue ?”

Il sentit la lame s’enfoncer encore entre ses omoplates, celle d’une dague au manche orné de pierres précieuses, une par amant ruiné devenu inutile. Savait-elle qu’il s’était refait, qu’il avait monté une petite entreprise, rien n’était mois sûr, sinon, que faisait-elle ici ? Au dixième coup de cloche l’homme sortit d’un troquet, le goût d’un café brûlant dans le gosier, croqua dans un croissant.

Il sortit à cinq heures. Sous la marquise, il soupira, d’aise et d’impatience.
Paris s’éveillait. Lui n’allait pas se coucher de sitôt.
Pas d’à nous deux Paris, ce matin ! Qu’il aille se faire voir, Paris !
Ce matin-là, le monde pouvait attendre. Mathilde pouvait attendre.

A l’heure du laitier, sans en aviser quiconque, il quittait Paname, ville hostile et prétentieuse.
RER B et auto stop sortie Montrouge, la journée s’annonçait longue et incertaine.
Alors qu’il se dirigeait vers la porte d’Orléans, une pensée tenace et lancinante l'obsédait : “Pourquoi donc Mathilde était- elle revenue ?"

Mathilde, Mathilde, cette brune aux seins lourds, aux tétons agressifs et au déhanché propre à vous damner le plus saint des saints !
La garce l'avait planté, un matin plus morne que celui-ci, où le gris de gris s'écrasait sur le pavé glissant, où le béton s'auréolait de quelques levés-tôt, pourchassés par les doigts du froid aux ongles griffus et violacés...
“Pourquoi donc, Mathilde était-elle revenue ?”

Il sentit la lame s’enfoncer encore entre ses omoplates, celle d’une dague au manche orné de pierres précieuses, une par amant ruiné devenu inutile. Savait-elle qu’il s’était refait, qu’il avait monté une petite entreprise, rien n’était moins sûr, sinon, que faisait-elle ici ? Au dixième coup de cloche, l’homme sortit d’un troquet, le goût d’un café brûlant dans le gosier, croqua dans un croissant.
Dix heures, déjà, c’est beaucoup pour mon âge. Il voulait se ressaisir, retrouver cette fougue qui l’emportait encore vingt lignes plus haut.
Au diable, Mathilde !

A Lix: est ce une vraie lame ( donc une vraie agression) ou bien est ce une image?

J'espère bien que ce n'est qu'une image :-)

Qui prend la main ? Pehache a renchéri

Au fait, le titre, c'était à 5 heures. (B*** de m**** de touche à la ***).

Ah ben c'est de la faute d'une touche ? Ben voyons :-)  Faut remettre ça en ordre maintenant ! Qui va re-aiguiller ?

Lix a écrit:Ah ben c'est de la faute d'une touche ? Ben voyons :-)  Faut remettre ça en ordre maintenant ! Qui va re-aiguiller ?

Ben! Le texte démarre par « Il sortit  à 5 heures ». Ça y est c’est aiguillé ! N’est il pas?
La suite, c’est le PAulo! A moins que quelqu’un d’autre veuille s’immiscer? Viktor? Dolo? Titi?

La brûlure du café et le goût du croissant n’étaient plus qu’un lointain souvenir.
Attendre, c’est ennuyeux, interminable, long, très long, trop long.
Posté sur mon bord de nationale, je suis pourtant bien visible !
Une Lada hors d'âge stoppe sur le bas-côté.
- Où allez-vous jeune homme? M’interpelle une voix enjouée.
- Pas de destination particulière.
- Vierzon ça vous va?
Vierzon! Mathilde aurait bien aimé voir Vierzon!

Il sortit à cinq heures. Sous la marquise, il soupira, d’aise et d’impatience.
Paris s’éveillait. Lui n’allait pas se coucher de sitôt.
Pas d’à nous deux Paris, ce matin ! Qu’il aille se faire voir, Paris !
Ce matin-là, le monde pouvait attendre. Mathilde pouvait attendre.

A l’heure du laitier, sans en aviser quiconque, il quittait Paname, ville hostile et prétentieuse.
RER B et auto stop sortie Montrouge, la journée s’annonçait longue et incertaine.
Alors qu’il se dirigeait vers la porte d’Orléans, une pensée tenace et lancinante l'obsédait : “Pourquoi donc Mathilde était- elle revenue ?"

Mathilde, Mathilde, cette brune aux seins lourds, aux tétons agressifs et au déhanché propre à vous damner le plus saint des saints !
La garce l'avait planté, un matin plus morne que celui-ci, où le gris de gris s'écrasait sur le pavé glissant, où le béton s'auréolait de quelques levés-tôt, pourchassés par les doigts du froid aux ongles griffus et violacés...
“Pourquoi donc, Mathilde était-elle revenue ?”

Il sentit la lame s’enfoncer encore entre ses omoplates, celle d’une dague au manche orné de pierres précieuses, une par amant ruiné devenu inutile. Savait-elle qu’il s’était refait, qu’il avait monté une petite entreprise, rien n’était moins sûr, sinon, que faisait-elle ici ? Au dixième coup de cloche, l’homme sortit d’un troquet, le goût d’un café brûlant dans le gosier, croqua dans un croissant.
Dix heures, déjà, c’est beaucoup pour mon âge. Il voulait se ressaisir, retrouver cette fougue qui l’emportait encore vingt lignes plus haut.
Au diable, Mathilde !

La brûlure du café et le goût du croissant n’étaient plus qu’un lointain souvenir.
Attendre, c’est ennuyeux, interminable, long, très long, trop long.
Posté sur mon bord de nationale, je suis pourtant bien visible !
Une Lada hors d'âge stoppe sur le bas-côté.
- Où allez-vous jeune homme ? M’interpelle une voix enjouée.
- Pas de destination particulière.
- Vierzon ça vous va ?
Vierzon ! Mathilde aurait bien aimé voir Vierzon !

La voiture était pleine, excepté le siège passager, d'où elle dégagea un sac à dos, pour le mettre à mes pieds. Je m'installai, la regardant furtivement: cheveux auburn, coupés courts, la vingtaine, un bébé! Aucune chance pour moi, avec mes trente balais supplémentaires!
Elle fut élevée sur les toits de Paris par une tante et des abeilles. Elle ferait une halte dans le Val de Loire, chez ses grands-parents, puis s'enfuirait vers le sud où l'attendaient un hectare de garrigue et des ruches vierges.  
Ses parents? Elle avait éludé! Pas de question sur ma personne et cette discrétion m'arrangeait...
La vieille guimbarde filait maintenant sur l'autoroute. Ma conductrice alluma un engin plus que préhistorique, y enfila un archaïque CD : “Le plat pays”, “Amsterdam”, “ Au suivant”, “Quand on n'a que l'amour”, “ Ne me quitte pas”...Le répertoire de Brel...
Mathilde ira à Vesoul, voir si je m'y trouve ...

Trop, c’est trop, l’homme est au bord de l’implosion, les pommettes en surchauffe. Encore une chanson et il lui fera bouffer du Jacquot et toutes les Mathilde de la terre.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , me donnez-vous l'autorisation d'éditer votre "post" d'origine pour l'alimenter avec ce texte en construction ? c'est un peu compliqué de tout reprendre en copiés/collés dans les commentaires.

Lix a écrit:Trop, c’est trop, l’homme est au bord de l’implosion, les pommettes en surchauffe. Encore une chanson et il lui fera bouffer du Jacquot et toutes les Mathilde de la terre.


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Justement! C’est à vous Lix, faites lui bouffer tout ce que vous voulez!…