Ouverture d'une rubrique pour les amateurs de jeux de mots

Vous la trouverez bien :-) amusez-vous !

Bonne idée. Je propose d'ores et déjà, si accord,  de l'étendre aux aphorismes humoristiques et autres petites gourmandises du même métal...
Je commence...
Innovation culinaire au Vatican : Le nouveau chef a proposé au Pape son ragoût de cuisses de mantes religieuses.

À l'abri de l'anguille, sous roche, le poisson d’or.

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je te laisse plutôt ouvrir un sujet dans cette rubrique :
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J'avions pas pigé... Putain de demi neurone à mi temps!

Faudrait écrire une histoire sur ce «  demi neurone à mi temps! »

Phil BOTTLE a écrit:Bonne idée. Je propose d'ores et déjà, si accord,  de l'étendre aux aphorismes humoristiques et autres petites gourmandises du même métal...
Je commence...
Innovation culinaire au Vatican : Le nouveau chef a proposé au Pape son ragoût de cuisses de mantes religieuses.

À l'abri de l'anguille, sous roche, le poisson d’or.

Super! J’ai tout compris là ! ( même si c’était pas encore le moment!)

Fid-ho LAKHA a écrit:Faudrait écrire une histoire sur ce «  demi neurone à mi temps! »

ben d'accord, voilà. Pondu de l'instant, sur commande donc... .

Mon unique

Tous les soirs, c'est pareil. C'est quand mon corps appelle le sommeil que mon esprit, oui oui, je suis aussi un être spirituel, se décide à s'amuser. Moi, cela ne m'amuse pas. Ça m'use. Comme la corne !
Mais je sais que c'est lui le plus fort. Alors, je pars muser avec lui et je muse, sans Muse, les râteaux étant parfois sans pitié. Alors, il m’emmène au bord de la mer, côte rocheuse ou cocotiers, Côtes d’Écosse sous cornemuses, parfois côté jardin, ou dans un grill coté et surcoté pour ses côtes de bœuf mal coupé (le boeuf ).
Quelques autres fois, il m'emmène au bord de l'amer où, tel un amer indien, je médite sur le sort de mon monde, à jamais englouti, triste Atlantide, triste Ys... et Tristan et Yseult m'envoient leurs élégies.
Mais me voilà en Camargue. Enlacé comme elle par les bras du Rhône. Le Rhône qui, bien que l'ayant absorbée, ne se jette pas dans une dure anse. Mais combien dures, rances, sont ses eaux ! Ces eaux qui, tels des ciseaux, découpent et éparpillent les six-cent-six os des six cadavres que le temps sème parfois à ses pieds comme autant de fleurs fanées. Le Rhône reçoit parfois des honneurs de dames.
Ne vous étonnez pas s'il m'arrive parfois des rêves atroces où de féroces et cruelles truelles se plaisent à aplatir mon unique demi-neurone rescapé de la grande fuite « sénilienne ». Mais souvent, elles le manquent car il est souvent absent, partageant son temps en vacances, week-ends, ponts, cures, RTT, et accessoirement quand il est là, la machine à café.